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mardi 2 juillet 2013

Pérou : Chez les incas du 8 mai au 21 mai 2013

Après nos adieux au lac Titicaca, nous reprenons nos visites de ruines. Cette fois, nous sommes à Raqchi près du village de San Pedro. Ce sont les vestiges du temple de Viracocha, l'un des sanctuaires les plus sacrés de l'empire inca. Le soir, partie de foot sur la place. Et le matin, visite des ruines avant l'arrivée des touristes. Le site pour nous tous seuls, on adore.
 

Notre arrivée sur Cusco passe par la case garage. Nous vendons prochainement notre camping car et nous voulons nous assurer un service irréprochable avant la vente. Nous allons donc chez Ford (marque de notre camping car) pour faire la vidange, réparer une fuite au niveau de la roue et vérifier différents points. Le rendez vous n'est que pour le lundi suivant. Tant pis, nous visiterons la ville tranquillement. Après quelques détours en plein dans le centre (pas facile en camping car) nous arrivons au terrain de camping. Nous faisons la connaissance de deux jeunes français, pour 3 mois au Pérou. L'un d'eux est animateur jeunes enfants en France. C'est Timéo qui est content. Nous passons un week end tranquille à déambuler dans une ville bien agréable. Nous en profitons pour trouver un circuit pour le Machu Pichu (très compliqué d'y aller directement en camping car et avec deux enfants). Au départ, nous envisageons le train (extrêmement cher). Mais les p'tites gouttes qui nous rejoignent au camping, nous conseillent la solution minibus. C'est plus long : 6h au lieu de 4h au départ de Cusco. Et ensuite, il y a 2h de marche jusqu'à Aguas Calientes (la ville au pied du Machu Pichu). Mais c'est nettement plus dans nos moyens. Et pour limiter la fatigue nous resterons deux nuits sur place. Le séjour en poche, nous partons sereins au garage le lundi matin. Là, on nous dit qu'il faut sortir du camping car (d'habitude on reste). J'habille les enfants en deux minutes. Corentin tente de rester. Mais on nous dit de revenir en fin de matinée. On repart donc tranquillement en ville. A l'heure dite, Corentin va vérifier les travaux. Il faut repasser vers 15h mais tout va bien. Puis vers 16h, idem. Et vers 18h on sort enfin du garage. Il ont simplement fait la vidange ! Un peu long... Le mécano explique que pour la roue tout va bien sauf qu'ils n'ont pas la pièce pour réparer. « Et vous pouvez trouver la pièce ? - oui mais maintenant il est trop tard – mais je peux rouler pour rejoindre le camping ? -ben non - alors on dort ici ». La la chef d'atelier/commerciale intervient « non c'est pas possible - si je peux pas dormir ici, il faut que j'aille au camping alors ? Mais je peux pas rouler ? Si finalement vous pouvez rouler un peu. » En ouvrant le portail du camping je remarque une tâche d'huile au passage du camping car. Corentin vérifie, aidé par Nicolas : il y a bien une fuite, et pas une petite. Ils ont du mal mettre le filtre. Et le lendemain on doit être à 7h30 au centre de Cusco pour partir pour le Machu Pichu ! La fatigue nous tombe dessus d'un coup. On est bien remonté après le garage. Heureusement, un délicieux plat de lasagnes nous attend dans le camping car des P'tites gouttes. Merci pour la soirée. On oublie un peu la fuite.


Levé très tôt. La propriétaire du camping n'est pas et grâce à Ford on est arrivé trop tard la veille pour faire appeler un taxi. On va donc devoir descendre en ville à pieds (1/2heure de marche et de course avec les sacs). On arrive à l'heure au lieu de rendez vous. Et finalement, on attend un bon moment avant de partir (bien la peine de s'être dépêché!). Les places sont très serrées dans le mini bus avec les deux enfants sur les genoux et les sacs à dos. Mais bon, c'était moins cher ! Finalement, les garçons sont supers sympas pendant tout le voyage. Même le chauffeur me fera remarquer qu'ils sont très sages (ce qui est loin d'être toujours le cas). Par contre, nous arrivons tard sur Hidroelectrica (le terminus pour les voitures) et la nuit tombe vite en cette saison. On commence notre marche sans attendre dans un paysage de forêt tropicale, on adore. Au lieu des deux heures de marche indiquées, on en mettra trois. Mais Timéo a tout donné. Léonis, également , dans le porte bébé ! La dernière heure se fera dans le noir. Les enfants sont trop contents de devoir sortir les lampes torches (qu'il faut recharger en actionnant la manivelle). A l'arrivée à Aguas Calientes (la ville extrêmement touristique au pied du Machu Pichu), un guide/chef de colo nous attend. Pas le temps de déposer nos affaires à l'hôtel et de prendre une douche, il faut aller dîner, les enfants ! On reste zen... Repas rapide (nous mangerons nettement mieux le lendemain soir sans guide et pour pas cher). Pour obtenir les billets d'entrée l'agence a omis de nous prévenir qu'il fallait les originaux des passeports. Même la police ne nous les a jamais demandés. Corentin s’éclipse du restaurant entre deux plats pour imprimer de belles copies couleurs et finalement çà passe. Il peut retourner à la cantine et apprécier les économies faites par l'agence sur la ration. Et enfin, hôtel... Les enfants sont ravis : il y a la télé. Comme nous avons refusé la visite guidée au pas de course du Machu Pichu le lendemain, nous partons tranquillement prendre un bus grand luxe et passons une matinée extraordinaire dans ce site magnifique qui valait vraiment les efforts de la veille. Les enfants râlent un peu préférant rester toujours au même endroit pour jouer à la dînette dans ces cabanes de pierres. Heureusement ils ne semblent pas trop déranger les touristes qui ont traversé l'Atlantique ou le Panama pour s'offrir une séance de yoga au milieu du tumulte des gens qui n'est pas sans rappeler l'ambiance du métro aux heures de pointe. Pour eux la magie du lieu agit sans doute et tant pis si les incas ne sont pas réputés pour leur vénération de Buddha. 


 

Comme nous avions lu qu'il ne fallait pas manger sur le site nous ressortons un peu avant midi déjeuner. Quelle erreur ! Un hot dog microscopique coûte plus cher que sous la Tour Eiffel. On paye (nous en soles alors que tous les autres utilisent des dollars) et on a encore faim après. Sans compter qu'il faudra le savourer sur un minuscule bout d'une table préemptée par les reflex d'un groupe de chasseurs d'images de cartes postales qui trouvent tout de même « so cute ! » le petit rouquin à qui ils ont asséné un coup d'objectif et qui dort dans les bras de son papa pendant que celui-ci essaie de manger sa précieuse pitance en épargnant les sacro-saints Nikon (Minimum deux par photographe dés fois que les ruines se déplacent trop vite). Heureusement, Corentin trouve (cachée en contre bas du site) une gentille dame qui vend des humitas pour trois fois rien, on se régale. Ouf, le parc d'attraction Macchu Picchu est bien au Pérou finalement.

On poursuit notre visite. Dans l'après midi, les nuages cachent les montagnes. Le paysage reste grandiose. Comme nous avons deux garçons très courageux, nous redescendons sur Aguas Calientes à pied. encore, c'est magique. Mais entre la longue marche sur le site et la descente, nous arrivons à l'hôtel les pieds en marmelade.



Dernière nuit au bas du Machu Pichu. Et retour sur Hidroelectrica toujours à pieds en longeant la voie de chemin de fer. Cette fois on peut prendre plus le temps d'apprécier la randonnée et laisser Léonis, alias Cars «rouler » le long des rails. A l'aller nous avions repéré un petit restaurant au début de notre marche. Au retour nous nous arrêtons là : déjeuner succulent et sieste dans un hamac pour les enfants avant de reprendre le mini bus. Le retour est long et le chauffeur moins prudent qu'à l'aller. Nous passerons les six d'heures avec une musique très désagréable et surtout très forte à tenter de ne pas vomir à chaque virage. Nous arrivons très tard sur Cusco. Les enfants se sont endormis et ne voient même pas le retour en taxi jusqu'au camping. Nous, nous redescendons de notre petit nuage : il faut retourner au garage.
 

Je vais vous épargner les divers aller et retour dans ce maudit garage Ford (où aucun voyageur motorisé ne devrait mettre les pieds). L'anniversaire de Léonis, tout comme auparavant celui de Corentin et le mien, se fera donc au garage. Avec tous les événements qui nous arrivent, on réussit quand même à faire la fête : une grande piňata, comme Dora et un gâteau au chocolat. Et finalement, le premier Lubricentro (petit garage spécialisé dans les vidanges) du coin nous répare le bouchon de vidange que les garagistes de Ford nous avaient cassé sans rien dire. Le petit garage a fait refabriquer un nouveau bouchon en alu, quand même.Essayez de demander la même prouesse à Feu vert en France. Mais au lieu de passer une semaine sur Cusco, ces mésaventures nous prendront deux semaines. Il va donc falloir accélérer pour être à temps à Quito nous sommes attendu le 11 juin.