Poursuivant notre périple
dans les montagnes, nous passons par Pétropolis, dans l'état de Rio
de Janeiro. C'est l'une des villes appréciées des Cariocas (les
habitants de Rio) lorsqu'il fait trop chaud sur la côte. La ville
semble très agréable mais très difficile de garer Ratatouille un
dimanche midi dans le centre. Nous nous retrouvons alors au trono de
Fatima, une sculpture de notre dame de Fatima d'où nous avons une
vue splendide sur la ville et les collines. On y mange des pastels
délicieux, des chaussons frits fourrés au jambon et au fromage,
avant de repartir pour Teresopolis.
De Teresopolis nous
verrons essentiellement le Parque Nacional da Serra dos Orgaos. Les
enfants passent la soirée à jouer avec les lampes torches et à
tenter d'éteindre les bougies installées pour le dîner. Le
lendemain, malgré un soleil éclatant, Léonis veut encore la lampe
torche pour se cacher! Nous prenons un sentier de randonnée bien
prometteur, cartao postal. Et nous arrivons sur une vue spectaculaire
du Dedo de Deus à l'heure du déjeuner. Timéo se demande si la
montagne est le doigt du dieu de Jésus... nous entendons beaucoup
d'animaux mais aucun ne daigne se montrer. Nous tentons d'apercevoir
des coatis à l'entrée du parc (Corentin en avait aperçu la
veille), rien non plus.
Nous prenons alors la route touristique Teresopolis, Nova Friburgo. Le circuit semble alléchant : fromage de chèvre, jardin de sculptures, apiculteur, cachaça, sommets et cascades. On rate l'entrée de tous les sites. Mais on finit devant la queijaria Suiça, une fabrique de fromage, assez imposante. De quoi faire de beaux rêves avant la visite le lendemain. Les enfants sont très heureux d'acheter et surtout goûter le fromage qui se rapproche d'un emmental.Nous faisons aussi le plein de chocolat. Puis, nous passons rapidement à Nova Friburgo, pressés d'aller sur la côte.
Nous aborderons Rio de Janeiro par l'Est, en faisant d'abord un détour par Buzios. Quel plaisir de retrouver la mer. Les enfants n'attendent qu'une chose, aller dans l'eau. Le premier soir Iadine dort dans une pousada qui donne sur la plage. Les gérants nous autorisent à nous garer dans le parking de la pousada. Ils nous proposent même le café de manha le lendemain. La plage est un ravissement : sable fin, mer calme et chaude. Nous y passons la matinée avant d'oser une douche dans la pousada de Iadine.
Nous prenons alors la route touristique Teresopolis, Nova Friburgo. Le circuit semble alléchant : fromage de chèvre, jardin de sculptures, apiculteur, cachaça, sommets et cascades. On rate l'entrée de tous les sites. Mais on finit devant la queijaria Suiça, une fabrique de fromage, assez imposante. De quoi faire de beaux rêves avant la visite le lendemain. Les enfants sont très heureux d'acheter et surtout goûter le fromage qui se rapproche d'un emmental.Nous faisons aussi le plein de chocolat. Puis, nous passons rapidement à Nova Friburgo, pressés d'aller sur la côte.
Nous aborderons Rio de Janeiro par l'Est, en faisant d'abord un détour par Buzios. Quel plaisir de retrouver la mer. Les enfants n'attendent qu'une chose, aller dans l'eau. Le premier soir Iadine dort dans une pousada qui donne sur la plage. Les gérants nous autorisent à nous garer dans le parking de la pousada. Ils nous proposent même le café de manha le lendemain. La plage est un ravissement : sable fin, mer calme et chaude. Nous y passons la matinée avant d'oser une douche dans la pousada de Iadine.
Nous changeons de plage
pour déjeuner. Iadine et moi allons voir les menus pendant que
Corentin répare (avec succès) notre table de salle à manger,
cuisine, bureau. Les prix me paraissent très élevés. On hésite.
Finalement, Corentin nous rejoint et s'asseoit à la première table
dans le sable. L'attente est longue (nous déjeunons à 14h) mais
quel régal avec en plus des quantités gargantuesques. Le café sur
la plage nous empêche de nous endormir. Le soir bivouac en hauteur
avec vue sur la plage, le rêve.
Enfin, Rio nous voilà.
Nous avons pris notre temps. Et la ville décide de ne pas nous
dévoiler ses charmes tout de suite. Nous arrivons sous la pluie,
sans eau dans le réservoir. Corentin réussit à faire le plein le
long de la plage de Copacabana que nous apercevons à peine
dissimulée sous un épaisse brume. Après quelques détours par le
centre ville, nous trouvons notre bivouac. Le responsable du parking
nous laisse nous garer juste à côté de l'école militaire (gardée
jour et nuit) et le petit parc de jeux. Derrière, il y a la plage
vermelha et le pain de sucre (voir la flèche rouge sur la photo depuis le téléphérique). On oublie la pluie et les infiltrations
juste au niveau du lit de Iadine. Mais la pluie s'arrête en début
de nuit et un soleil radieux nous accueille le lendemain.
Pendant que Iadine
cherche un hôtel, nous allons visiter le Pao de Açucar. Un premier
téléphérique nous emmène jusqu'au Morro da Urca. On distingue
notre camping car juste en dessous. Puis le second grimpe jusqu'au
pain de sucre. Comment décrire un tel spectacle ? Je pense que
c'est la plus belle ville que j'ai pu voir jusqu'à présent. Le
déjeuner en haut ne sera malheureusement pas à la hauteur de la vue
mais on ne peut pas tout avoir. Nous redescendons pour la sieste.
Iadine a trouvé son hôtel et invite Timéo. Une nuit sans papa et
maman, il n'attendait que ça !
Le lendemain, autre vue époustouflante depuis le Corcovado et son Cristo Redentor dont Timéo nous parle depuis des semaines. Il y a une carte du monde dans le camping car qu'il regarde beaucoup et Rio est représenté par le Christ Rédempteur. D'où son envie irrépressible d'y aller. Nous réservons nos billets. Mais comme l'attente est longue nous allons visiter la petite place du largo do Boticario avant un déjeuner typique arroz e feijao (riz et haricots secs) le tout saupoudré de farofa (farine de manioc) et d'un steak. Enfin, nous montons dans le petit train à crémaillère. Au sommet, la vue est tout aussi grandiose que la veille. La statue est majestueuse et semble vouloir enserrer toute la ville. Il y a cependant énormément de monde. Et nous avons beaucoup de mal à nous sentir à l'aise dans la foule. Nous refaisons donc rapidement la queue pour redescendre le Corcovado.
Le lendemain, autre vue époustouflante depuis le Corcovado et son Cristo Redentor dont Timéo nous parle depuis des semaines. Il y a une carte du monde dans le camping car qu'il regarde beaucoup et Rio est représenté par le Christ Rédempteur. D'où son envie irrépressible d'y aller. Nous réservons nos billets. Mais comme l'attente est longue nous allons visiter la petite place du largo do Boticario avant un déjeuner typique arroz e feijao (riz et haricots secs) le tout saupoudré de farofa (farine de manioc) et d'un steak. Enfin, nous montons dans le petit train à crémaillère. Au sommet, la vue est tout aussi grandiose que la veille. La statue est majestueuse et semble vouloir enserrer toute la ville. Il y a cependant énormément de monde. Et nous avons beaucoup de mal à nous sentir à l'aise dans la foule. Nous refaisons donc rapidement la queue pour redescendre le Corcovado.
Le troisième jour est
l'occasion d'une promenade bucolique dans le jardin botanique. Les
enfants courent dans les allées. Timéo adore les orchidées qu'il
photographie plutôt bien (une photothèque Timéo est en ligne dans
le blog). Une aire de jeux à côté de l'aire de pique nique nous
permet un déjeuner tranquille. Puis, bus pour la plage de Leblon,
comme tous les cariocas, le dimanche. Léonis s'est endormi dans nos
bras. Nous arrivons sur la plage fatigués Seule Iadine reste zen et
garde Léonis à l'ombre pendant que je surveille Timéo qui saute
dans les vagues. Corentin va louer un parasol. Une bonne coco gelado
pour calmer tout le monde et un petit tour dans l'eau. Le soir douche
dans l'hôtel de Iadine. Il faut bien ça avant un restaurant dans le
quartier plutôt chic de Urca. Les enfants sont tellement fatigués
qu'ils ne profitent même pas de leur copieuse pizza. Et, même nous,
ne venons pas à bout de tous ces plats. Timéo reprend le taxi avec
Iadine. Pendant que nous retournons au camping car, lui retourne à
l'hôtel avec sa tante.
Nous continuons par le
centre. Timéo semble très fatigué. Il aurait mal dormi et se
serait réveillé tôt (pour voir les dessins animés sur la télé
géante dans la chambre). Mais comme il a tendance à ne pas trop
vouloir marcher on le pousse un peu à avancer.Il s'endort pendant le
trajet dans le bus, pas bon signe. On le porte à tour de rôle dans
le centre. On décide d'aller déjeuner dans le quartier de Santa
Teresa en empruntant le bonde (tramway historique qui sillonne la
ville). Mais là, le bonde est fermé suite à un accident et la
réouverture reste indéfinie. Timéo semble de plus en plus mal. On
pique nique dans un parc et on rentre en taxi. Finalement, il a 39°C
de fièvre et s'endort dès le doliprane avalé. Iadine en profite
pour aller voir la vue depuis le pain de sucre et Corentin va faire
des courses. Après une grosse sieste, Timéo est beaucoup mieux. On
reste tranquillement aux jeux autour du camping car et le lendemain
il est de nouveau en pleine forme.
Au revoir Rio. Départ pour la Costa Verde. La traversée de Rio par la côte s'avère plus longue que prévue. Nous arrivons donc relativement tard à Angra dos Reis. Le bivouac est trouvé, sur un parking un peu pentu près d'une plage. Nous visitons la ville le lendemain. Corentin a l'impression de retrouver Boulogne avec ses bateaux de pêche. Il fait juste un peu plus chaud (à Angra). Le déjeuner sur le port est bien agréable. La chaleur est telle qu'on a du mal à repartir. Nous serions mieux dans l'eau.
Au revoir Rio. Départ pour la Costa Verde. La traversée de Rio par la côte s'avère plus longue que prévue. Nous arrivons donc relativement tard à Angra dos Reis. Le bivouac est trouvé, sur un parking un peu pentu près d'une plage. Nous visitons la ville le lendemain. Corentin a l'impression de retrouver Boulogne avec ses bateaux de pêche. Il fait juste un peu plus chaud (à Angra). Le déjeuner sur le port est bien agréable. La chaleur est telle qu'on a du mal à repartir. Nous serions mieux dans l'eau.
Le soir nous trouvons un
camping à Tarituba. La plage rien qu'a nous le lendemain. Malgré le
temps gris, l'eau est très agréable. Timéo et Léonis profitent
aussi des jeux et des bras des enfants du camping.
Iadine espérait voir
Ouro Preto, Rio et Paraty. C'est fait, on est à Paraty. Nous nous
garons juste en face de la vieille ville. En semaine, il y a peu
d'animation. Ça fait du bien de déambuler dans des rues calmes,
même si on sent que tout est prévu pour les touristes. Après avoir
trouvé une laverie et du gaz nous reprenons notre balade de la
veille en vieille ville. Le déjeuner de poissons. nous fait du bien.
Nous allons jouer aux touristes jusqu'au bout en faisant quelques
emplettes : havaianas (toute la famille est maintenant équipée
en tongs), apéritif à base de noix de coco, petits gâteaux...
Notre dernière soirée avec Iadine se fera en musique. Un concert à
lieu sur la place de l'église. Le lendemain, nous ramenons Iadine à
la gare routière pour sa dernière nuit à Rio. Il y a comme un vide
dans le camping car. Et les enfants demandent déjà quand elle
reviendra. Alors Iadine ?
Pour pallier à la tristesse, retour à la plage. Nous déjeunons face à une mer déchaînée, sur une route bien pentue à trindade. Ne trouvant pas de bivouac plat nous poursuivons et arrivons dans l'état de Sao Paulo pour passer la nuit stationnés sur le sable.