Retour
à
la
nature,
après
les
villes.
On
passe
les
différents
contrôles
sanitaires
pour
entrer
en
Patagonie
sans
encombre
(maintenant,
on
maîtrise).
Et
on
se
dirige
vers
le
Balneario
El
Condor.
On
prend le goûter à côté de la
plus
importante
colonie
de
perroquets
au
monde
avec
(dixit
le lonely planet)
35
000
nids
dans
les
anfractuosités
de
ses
falaises.
Quelle
cacophonie !
Les
enfants
sont
fiers
de
récupérer
quelques
plumes
perdues,
pour
leur
boite
à
trésors.
Heureusement
pour
nous,
les
perroquets
dorment
aussi
la
nuit.
On
tente
une
partie
de
la
piste
qui
longe
la
côte
pour
admirer
une
colonie
de
lions
de
mer
australs
au
niveau
de
la
loberia.
Toutes
les
infrastructures
sont
fermées.
La
falaise
s'effondre.
Nous
repartons
donc
bredouilles
et
retournons
déjeuner
au
Balneario
El
Condor.
En
soirée,
nous
arrivons
à
Las
Grutas,
une
station
balnéaire
bien
calme
hors
saison.
Nous
cherchons
où
nous
garer
et...
les
mêmepascap
sont
déjà
installés face
à
la
mer.
Les
enfants
sont
très
contents
de
se
retrouver.
Nous
allons
passer
quelques
jours
ensemble
puisque
nous
visons
tous
le
même
endroit :
Valdés.
Avant
la
péninsule,
playa
Cantera.
Le
paysage
est
désertique.
Soudain,
je
crie
« une
baleine ».
Corentin
est
sceptique,
il
regarde
la
route
et
il
pense
que
j'ai
juste
vu
quelques
vagues.
Mais
il
finit
par
la
voir.
Elle
nous
suit
quasiment
jusqu'à
la
plage.
Et
en
se
garant,
on
voit
une
baleine,
à
quelques
mètres
de
nous.
Elle
s'amuse
à
faire
des
allers
et
retours
devant
le
camping
car.
L'émotion
est
là.
Notre
appareil
photo
n'étant
pas
très
perfectionné
on
n'arrivera
pas
à
vous
montrer
les
baleines
comme
on
les
voit.
Mais
croyez
nous
sur
parole,
c'est
fantastique.On
passe
deux
jours
sur
la
plage.
Pour
nous,
chaque
nouveau
passage
de
baleine
reste
impressionnant.
Pour
les
enfants,
les
cailloux
sont
rapidement
plus
intéressants.
En
plus,
les
copains
nous
ont
rejoint ;
alors
les
baleines...
Maintenant
qu'on
sait
qu'elles
n'ont
pas
déserté
encore
les
côtes
du
Chubut,
on
peut
arriver
sur
Valdés
plus
sereins.
Après
un
plein
de
courses,
d'essence
et
d'eau
sur Puerto Madryn, on
est
fin
prêt
pour
l'observation.
La
péninsule
est
grande.
Dans
ce
paysage
désolé
et
poussiéreux,
on
croise
des
moutons
qui
paissent,
des
guanacos
qui
sautent
les
barrières
(ne
pas
se
fier
aux
photos :
les
barrières
sont
pour
les
moutons),
des
lapins
et
plein
d'oiseaux
dont
on
ne
connaît
pas
le
nom.
On
passe
devant
le
village :
Puerto
Piramides
où
on
devrait
se
ravitailler
sans
soucis.
Et
on
se
pose
à
playa Pardelas,
à
côté
de
deux
autres
camping
cars
français :
les
mêmepascap
et
les
hédonistes.
L'endroit
est
lunaire.
De
grandes
falaises,
pas
d'herbe.
Le
lieu
nous
impressionne.
Et
les
baleines
sont
fidèles
au
rendez-vous.
On
croise
d'autres
francophones
également
en
vadrouille :
des
belges,
des
Suisses
et
plein
de
français...
Pas
de
quoi
s'ennuyer
entre
deux
baleines.
Les
enfants
passent
leurs
journées
dans
une
grotte,
en
fait,
une
petite
plage
dans
la
falaise.
Les
garçons
jouent
aux
apprentis
cuisiniers,
transportant
des
cailloux,
du
sable,
de
la
boue...
Et les adultes parlent du voyage, échangent des tuyaux sur les
meilleurs plans pour la suite. Les
journées
sont
chaudes.
On
apprécie
de
pouvoir
se
baigner.
Mais
l'eau
est
vraiment
froide.
Et
les
nuits
sont
fraîches
et
surtout
très
venteuses.
On
passera
deux
nuits
à
tanguer.
La
troisième,
on
se
déplacera
de
quelques
mètres.
On finit quand même par faire un tour de la péninsule. La piste est accessible sans problème mais longue et poussiéreuse. A punta Norte, on peut observer une colonie de lions de mer et d'éléphants de mer depuis la falaise. Timéo tente de les dessiner en remontant dans le camping car. Puis on passe l'après midi « parmi » les manchots de Magellan. (Il y a quand même une petite barrière). Léonis est fou de joie. Et pingouin est super content de trouver des copains ! On verra même un renard gris au milieu des manchots.
Après quelques journées paisibles, et des sauts de baleines plein la tête, on bouge ; même si comme pour nous retenir une baleine se décide à faire des longueurs entre les deux pointes rocheuses où sont garés les camping-cars. Avant de quitter Valdés, un petit tour au centre des visiteurs pour comprendre ce qu'on a vu. Re-courses à Puerto Madryn. Et on trouve une petite plage à la sortie de la ville, playa Parana. On s'arrête en face d'une épave. Le lendemain, en longeant la côte à pied, je tombe sur un baleineau échoué.
Nouvelle
piste,
punta
Ninfas.
Le
ripio
est
costaud.
On
fait
du
20
km/h
et
ça
secoue
quand
même.
Toujours
le
même
paysage
désertique.
Mais
l'arrivée,
où
deux
camping-car
bien
connus
nous
attendent
est
encore
une
fois
époustouflante.
On
se
trouve
à
flanc
de
falaise.
Tout
en
bas,
une
colonie
d'éléphants
de
mer.
La
seule
différence
avec
punta
Norte,
on
peut
descendre
les
voir.
La
descente
n'est
pas
simple,
surtout
quand
on
a
le
vertige.
Mais
quel
spectacle
en
bas.
On
reste
à
quelques
mètres
des
éléphants
de
mer.
Certains
dorment,
nous
ignorent,
grognent
ou
se
sauvent
en
rampant
tant
bien
que
mal.
Ces animaux sont faciles à approcher et on se demande bien comment
ils peuvent survivre à leur prédateur. Rien ne ressemble plus à
une colonie d’éléphants de mer qu'un étal de poissons. On
comprend que cela soit alléchant pour un orque mais pour un touriste
ces choses flasques vautrées sur la plage toute la journée, c'est
un peu décevant vu de loin. De près, on devine leur secret. En un
regard, avec ses grands yeux ronds très expressifs, l'éléphant
convainc le touriste qu'il est l'animal le plus attachant qui soit.
Il n'y aurait rien de plus terrible que de faire du mal à ces
pauvres petites bêtes de 2 tonnes. A priori, l'orque ne les regarde
pas dans les yeux avant de les avaler. Le
vent
se
lève
et
le
retour
face
à lui est
fatigant.
Timéo
remontera
la
falaise
tout
seul.
Il
est
prêt
pour
habiter
à
la
montagne.
Le
site
a
beau
être
de
toute
beauté,
il me
fait
peur
pour
les
enfants.
On
repart
donc
sitôt
déjeuné
le
lendemain.
La
piste
nous
secoue
tout
autant
au
retour.
Avant
l'arrivée
sur
Playa
Union,
les
champs
sont
envahis
de
déchets
de
toute
sorte.
Une
véritable
décharge
à
ciel
ouvert,
un
contraste
saisissant
après
la
beauté
sauvage
des
paysages
vus
dernièrement.
On
croise
un
joggeur
au
milieu
des
déchets
qui
ne
semble
pas
dérangé
par cet environnement.
On
arrive
un
dimanche
après
midi
sur
la
plage.
Il
y
a
foule.
On
commence
par regretter
punta
Ninfas.
Les
mêmepascap
nous
retrouvent.
On
attend
que
les
touristes
se
dispersent
pour
se
rapprocher
d'une
plage
en
centre.
Après
une
première
impression
plutôt
négative,
on
se
retrouve
sur
un
parking
face
à
la
mer
avec
wifi.
Et
le
matin,
des
toninas
ou
dauphins
de
Commerson
viennent
sauter
juste
en
face
du
camping
car.
Ils
nagent
ainsi plusieurs
minutes.
On
finit
par
aller
chercher
l'appareil
photo
mais
ils
sont
plus
vifs
que
les
éléphants
de
mer.
« Petite »
incursion à l'intérieure des terres à Gaiman, décrite comme une
petite ville galloise bien tranquille remplie de salons de thé. Nous
partons découvrir la ville avec le plan sous le bras. A part
quelques maisons en brique, et le prix trop élevé à nos yeux des
salons de thé, peu de choses à retenir de notre balade en ville, si
ce n'est effectivement son atmosphère tranquille. Un peu déçus,
nous rentrons nous poser et sommes contents de tomber sur les
mêmepascap. Ils viennent de passer une journée affreuse à Trelew,
au garage. Nous voulons changer nos pneus. Ils nous déconseillent
cette ville, voisine de Gaiman, qui ne leur à pas paru tranquille du
tout. Nous pensons donc attendre un peu pour la visite des garages.
Mais apparemment nous ne décidons pas de tout. Une fuite importante
de liquide de frein nous oblige à envisager le Ford de Trelew.
Finalement, la fuite est trop importante pour faire les quarante km
qui nous en séparent et nous dénichons un petit garagiste à
Gaiman. Les mêmepascap attendent le verdict avant de nous quitter.
Merci ! Préparés à passer une nouvelle nuit dans un garage,
enfin devant, nous nous félicitons du cadre agréable de celui-ci
avec vue sur le canal. Malheureusement le mécano met fin à nos
rêves de Venise en achevant la réparation dans la journée (jusqu'à
21h quand même). Le lendemain nous disparaîtrons aussi vite qu'une
plaquette de frein pour poursuivre notre tournée des plages
patagonnes.