Après
nos
adieux
au
lac
Titicaca,
nous
reprenons
nos
visites
de
ruines.
Cette
fois,
nous
sommes
à
Raqchi
près
du
village
de
San
Pedro.
Ce
sont
les
vestiges
du
temple
de
Viracocha,
l'un
des
sanctuaires
les
plus
sacrés
de
l'empire
inca.
Le
soir,
partie
de
foot
sur
la
place.
Et
le
matin,
visite
des
ruines
avant
l'arrivée
des
touristes.
Le
site
pour
nous
tous
seuls,
on
adore.
Notre
arrivée
sur
Cusco
passe
par
la
case
garage.
Nous
vendons
prochainement
notre
camping
car
et
nous
voulons
nous
assurer
un
service
irréprochable
avant
la
vente.
Nous
allons
donc
chez
Ford
(marque
de
notre
camping
car)
pour
faire
la
vidange,
réparer
une
fuite
au
niveau
de
la
roue
et
vérifier
différents
points.
Le
rendez
vous
n'est
que
pour
le
lundi
suivant.
Tant
pis,
nous
visiterons
la
ville
tranquillement.
Après
quelques
détours
en
plein
dans
le
centre
(pas
facile
en
camping
car)
nous
arrivons
au
terrain
de
camping.
Nous
faisons
la
connaissance
de
deux
jeunes
français,
pour
3
mois
au
Pérou.
L'un
d'eux
est
animateur
jeunes
enfants
en
France.
C'est
Timéo
qui
est
content.
Nous
passons
un
week
end
tranquille
à
déambuler
dans
une
ville
bien
agréable.
Nous
en
profitons
pour
trouver
un
circuit
pour
le
Machu
Pichu
(très
compliqué
d'y
aller
directement
en
camping
car
et
avec
deux
enfants).
Au
départ,
nous
envisageons
le
train
(extrêmement
cher).
Mais
les
p'tites
gouttes
qui
nous
rejoignent
au
camping,
nous
conseillent
la
solution
minibus.
C'est
plus
long :
6h
au
lieu
de
4h
au
départ
de
Cusco.
Et
ensuite,
il
y
a
2h
de
marche
jusqu'à
Aguas
Calientes
(la
ville
au
pied
du
Machu
Pichu).
Mais
c'est
nettement
plus
dans
nos
moyens.
Et
pour
limiter
la
fatigue
nous
resterons
deux
nuits
sur
place.
Le
séjour
en
poche,
nous
partons
sereins
au
garage
le
lundi
matin.
Là,
on
nous
dit
qu'il
faut
sortir
du
camping
car
(d'habitude
on
reste).
J'habille
les
enfants
en
deux
minutes.
Corentin
tente
de
rester.
Mais
on
nous
dit
de
revenir
en
fin
de
matinée.
On
repart
donc
tranquillement
en
ville.
A
l'heure
dite,
Corentin
va
vérifier
les
travaux.
Il
faut
repasser
vers
15h
mais
tout
va
bien.
Puis
vers
16h,
idem.
Et
vers
18h
on
sort
enfin
du
garage.
Il
ont
simplement
fait
la
vidange !
Un
peu
long...
Le mécano explique que pour la roue tout va bien sauf qu'ils n'ont
pas la pièce pour réparer. « Et vous pouvez trouver la
pièce ? - oui mais maintenant il est trop tard – mais je peux
rouler pour rejoindre le camping ? -ben non - alors on dort
ici ». La la chef d'atelier/commerciale intervient « non
c'est pas possible - si je peux pas dormir ici, il faut que j'aille
au camping alors ? Mais je peux pas rouler ? Si finalement
vous pouvez rouler un peu. » En
ouvrant
le
portail
du
camping
je
remarque
une
tâche
d'huile
au
passage
du
camping
car.
Corentin
vérifie,
aidé
par
Nicolas :
il
y
a
bien
une
fuite,
et
pas
une
petite.
Ils
ont
du
mal
mettre
le
filtre.
Et
le
lendemain
on
doit
être
à
7h30
au
centre
de
Cusco
pour
partir
pour
le
Machu
Pichu !
La
fatigue
nous
tombe
dessus
d'un
coup.
On
est
bien
remonté
après
le
garage.
Heureusement,
un
délicieux
plat
de
lasagnes
nous
attend
dans
le
camping
car
des
P'tites
gouttes.
Merci
pour
la
soirée.
On
oublie
un
peu
la
fuite.
Levé très tôt. La propriétaire du camping n'est pas là et grâce à Ford on est arrivé trop tard la veille pour faire appeler un taxi. On va donc devoir descendre en ville à pieds (1/2heure de marche et de course avec les sacs). On arrive à l'heure au lieu de rendez vous. Et finalement, on attend un bon moment avant de partir (bien la peine de s'être dépêché!). Les places sont très serrées dans le mini bus avec les deux enfants sur les genoux et les sacs à dos. Mais bon, c'était moins cher ! Finalement, les garçons sont supers sympas pendant tout le voyage. Même le chauffeur me fera remarquer qu'ils sont très sages (ce qui est loin d'être toujours le cas). Par contre, nous arrivons tard sur Hidroelectrica (le terminus pour les voitures) et la nuit tombe vite en cette saison. On commence notre marche sans attendre dans un paysage de forêt tropicale, on adore. Au lieu des deux heures de marche indiquées, on en mettra trois. Mais Timéo a tout donné. Léonis, également , dans le porte bébé ! La dernière heure se fera dans le noir. Les enfants sont trop contents de devoir sortir les lampes torches (qu'il faut recharger en actionnant la manivelle). A l'arrivée à Aguas Calientes (la ville extrêmement touristique au pied du Machu Pichu), un guide/chef de colo nous attend. Pas le temps de déposer nos affaires à l'hôtel et de prendre une douche, il faut aller dîner, les enfants ! On reste zen... Repas rapide (nous mangerons nettement mieux le lendemain soir sans guide et pour pas cher). Pour obtenir les billets d'entrée l'agence a omis de nous prévenir qu'il fallait les originaux des passeports. Même la police ne nous les a jamais demandés. Corentin s’éclipse du restaurant entre deux plats pour imprimer de belles copies couleurs et finalement çà passe. Il peut retourner à la cantine et apprécier les économies faites par l'agence sur la ration. Et enfin, hôtel... Les enfants sont ravis : il y a la télé. Comme nous avons refusé la visite guidée au pas de course du Machu Pichu le lendemain, nous partons tranquillement prendre un bus grand luxe et passons une matinée extraordinaire dans ce site magnifique qui valait vraiment les efforts de la veille. Les enfants râlent un peu préférant rester toujours au même endroit pour jouer à la dînette dans ces cabanes de pierres. Heureusement ils ne semblent pas trop déranger les touristes qui ont traversé l'Atlantique ou le Panama pour s'offrir une séance de yoga au milieu du tumulte des gens qui n'est pas sans rappeler l'ambiance du métro aux heures de pointe. Pour eux la magie du lieu agit sans doute et tant pis si les incas ne sont pas réputés pour leur vénération de Buddha.
Comme
nous
avions
lu
qu'il
ne
fallait
pas
manger
sur
le
site
nous
ressortons
un
peu
avant
midi
déjeuner.
Quelle
erreur !
Un
hot
dog
microscopique
coûte
plus
cher
que
sous
la
Tour
Eiffel.
On
paye
(nous en soles alors que tous les autres utilisent des dollars) et
on
a
encore
faim
après.
Sans compter qu'il faudra le savourer sur un minuscule bout d'une
table préemptée par les reflex d'un groupe de chasseurs d'images de
cartes postales qui trouvent tout de même « so cute ! »
le petit rouquin à qui ils ont asséné un coup d'objectif et qui
dort dans les bras de son papa pendant que celui-ci essaie de manger
sa précieuse pitance en épargnant les sacro-saints Nikon (Minimum
deux par photographe dés fois que les ruines se déplacent trop
vite). Heureusement,
Corentin
trouve
(cachée
en
contre
bas
du
site)
une
gentille
dame
qui
vend
des
humitas
pour
trois
fois
rien,
on
se
régale.
Ouf,
le
parc
d'attraction
Macchu
Picchu
est
bien
au
Pérou
finalement.
On
poursuit
notre
visite.
Dans
l'après
midi,
les
nuages
cachent
les
montagnes.
Le
paysage
reste
grandiose.
Comme
nous
avons
deux
garçons
très
courageux,
nous
redescendons
sur
Aguas
Calientes
à
pied.
Là
encore,
c'est
magique.
Mais
entre
la
longue
marche
sur
le
site
et
la
descente,
nous
arrivons
à
l'hôtel
les
pieds
en
marmelade.
Dernière
nuit
au
bas du
Machu
Pichu.
Et
retour
sur
Hidroelectrica
toujours
à
pieds
en
longeant
la
voie
de
chemin
de
fer.
Cette fois on peut prendre plus le temps d'apprécier la randonnée
et laisser Léonis, alias Cars «rouler » le long des rails. A
l'aller
nous
avions
repéré
un
petit
restaurant
au
début
de
notre
marche.
Au
retour
nous
nous
arrêtons
là :
déjeuner
succulent
et
sieste
dans
un
hamac
pour
les
enfants
avant
de
reprendre
le
mini
bus.
Le
retour
est
long
et
le
chauffeur
moins
prudent
qu'à
l'aller.
Nous
passerons
les
six
d'heures
avec
une
musique
très
désagréable
et
surtout
très
forte
à
tenter
de
ne
pas
vomir
à
chaque
virage.
Nous
arrivons
très
tard
sur
Cusco.
Les
enfants
se
sont
endormis
et
ne
voient
même
pas
le
retour
en
taxi
jusqu'au
camping.
Nous,
nous
redescendons de
notre
petit
nuage :
il
faut
retourner
au
garage.
Je
vais
vous
épargner
les
divers
aller
et
retour
dans
ce
maudit
garage
Ford
(où
aucun
voyageur
motorisé
ne
devrait
mettre
les
pieds).
L'anniversaire de Léonis, tout comme auparavant celui de Corentin et
le mien, se fera donc au garage. Avec tous les événements qui nous
arrivent, on réussit quand même à faire la fête : une grande
piňata,
comme
Dora
et
un
gâteau
au
chocolat.
Et
finalement,
le
premier
Lubricentro (petit garage spécialisé dans les vidanges) du
coin
nous
répare
le
bouchon
de
vidange
que
les
garagistes
de
Ford
nous
avaient
cassé
sans
rien
dire.
Le
petit
garage
a
fait
refabriquer un nouveau bouchon en alu, quand même.Essayez de
demander la même prouesse à Feu vert en France. Mais
au
lieu
de
passer
une
semaine
sur
Cusco,
ces
mésaventures
nous
prendront
deux
semaines.
Il
va
donc
falloir
accélérer
pour
être
à
temps
à
Quito
où
nous
sommes
attendu
le
11
juin.