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lundi 20 août 2012

Sur la route des missions jésuites en Argentine – du 28 juillet au 1er août

Notre premier contact avec l'Argentine ne s'est pas vraiment passé comme on aurait pu l'imaginer : ciel gris après la frontière ; courses avec Léonis qui criait « à moi » et qui essayait de remplir le chariot avec tout ce qu'il pouvait attraper. Puis, n'ayant pas trouvé d'endroit « tranquilo » à la nuit tombée (18h, c'est l'hiver), on s'est rabattu sur la première station essence sur notre route. Après avoir fait le plein un charmant pompiste nous a orienté vers le parking en précisant que là-bas c'est gratuit mais pas « tranquilo » et que là (3 mètres à côté), c'est « tranquilo » mais c'est 30 pesos ; à payer directement à Monsieur, bien sûr. Va pour les 6 euros pour l'emplacement grand luxe coincé entre l'arrière boutique et une remorque ; on fera mieux la prochaine fois. Pour nous féliciter de cette belle négociation, une pluie torrentielle s'est abattue sur nous toute la nuit. Imaginez le bruit dans une voiture, dans un camping car c'est pareil, sauf qu'il faut y dormir. Le seul avantage, on n'a pas entendu le bruit des camions autour de nous qui démarrent généralement vers 5 heures . Mais Max nous avait prévenu : « bivouac de nuit, bivouac pourri ».

Le lendemain, la pluie nous a poursuivis jusqu'à notre arrivée à San Ignacio Mini. On a pu visiter les missions jésuites sans les parapluies (qu'on n'a pas emmenés d'ailleurs). Les enfants ont pu courir entre les ruines, jouer à cache cache. Et nous avons même réussi à lire les panneaux (certains étaient traduits en français). La province d'Argentine que nous parcourons s'appelle « Les Missiones », elle doit son nom aux nombreuses missions jésuites qui s'y sont établi au XVII siècles. Le peuple Guarani a construit des « reducciones » sous la direction des jésuites qui étaient de véritables petites cités. Aujourd'hui il ne reste de celles-ci que des ruines dont celles de San Ignacio.




Départ pour Loreto, autre mission jésuite, près de San Ignacio. Là, une guide charmante a tenté de nous raconter les missions. Malgré Timéo qui chantait et Léonis qui se sauvait elle a gardé le sourire toute la visite. Il ne reste quasiment rien des bâtiments mais le cadre est vraiment agréable.


Dernier arrêt avant le Paraguay, Posadas, ville frontière. On gare le camping car le long de leur promenade. Les enfants ont repéré les jeux. Je commence à discuter avec un monsieur dont le fils joue avec Timéo. Il nous offre des churros. Puis nous propose un endroit tranquilo pour la nuit. Il nous parle de la base nautique et finalement on se retrouve dans un centre de l'armée avec gardes à l'entrée et chiens qui surveillent. Du coup, on n'ose même pas sortir du camping car. Le lendemain, Pololo partage notre café et nous propose de nous emmener au garage l'après midi.Corentin lui avait simplement demandé s'il avait une adresse à nous conseiller. On visite donc le centre ville (tous les 4) puis on le retrouve pour la mécanique. Il a fallu occuper les enfants 4 heures. Mais Dora nous a bien aidée (pour les non initiés c'est un dessin animé absolument inintéressant mais que tous les enfants adorent). Pour les passionnés de mécanique automobile, il s’agissait d'ajouter un filtre à gasoil supplémentaire pour protéger le moteur contre les diesels locaux. Pololo est resté jusqu'au bout pour vérifier que tout se passait bien. Dernière nuit en Argentine, toujours aussi bien surveillés mais sur un site proche de la frontière avant de tenter les missions côté Paraguay. Les différents argentins rencontrés ont tenté de nous dissuader d'aller au Paraguay. Trop dangereux d'après eux : « ils ont des armes à feu là-bas ! ». Mais on a tenu bon...(et on a eu raison).

 


 Et pour plus de détail la parole est à Timéo.







dimanche 29 juillet 2012

Bienvenu en Amérique du Sud - du 14 au 28 juillet 2012

Par principe, un voyage suppose un départ. Nous quittons ainsi Boulogne-sur-Mer et notre confortable appartement sous le feu d'artifice  tiré certainement en notre honneur le 14 juillet date de notre déménagement. Une matinée aura suffi à remplir un camion et deux voitures avant d'emmener le tout prendre des vacances en Isère et en Charente-Maritime. Merci aux déménageurs qui ont  affronté les trois étages sans ascenseur.

Puis vient le temps des transports et d'une organisation logistique dont la logique pourrait surprendre même l'administration brésilienne. En effet, le plus court chemin de Boulogne-sur-Mer à Foz do Iguaçu passe par Pons, Bordeaux, Grenoble, Milan, Francfort et Rio de Janeïro. Un voyage un peu long mais qui aura permis à Timéo et Léonis de s'initier à l'Espagnol en compagnie de Clara rencontrée à l'aéroport de Francfort et surtout au portugais en regardant Cars2 et les Aristochats dans l'avion, jusqu'à épuisement.

Les efforts sont récompensés à l’atterrissage à Foz-do-Iguassu (Brasil) où nous attendent les Manohé. Maxime, Hélène, Manon (5 ans et demi), et Noé (3 ans) nous ont emmenés avec Hari (115 000 km) au Camping Paudimar pour une semaine de repos et de préparation avant de commencer le voyage pour de bon. Enfin çà c'était le programme. Sous prétexte de météo capricieuse, levé dés le lendemain de notre arrivée aux aurores (j'exagère un peu) pour garantir une visite optimale des chutes d'Iguaçu côté brésilien. La visite commence par un contretemps, ce qui semble être la règle de ce début de voyage. Les p'tites gouttes (une autre famille de voyageurs du Sud-Ouest qui était installée dans le même camping) nous ont amenés jusqu'à l'entrée du parc naturelle et sont reparti direction le Paraguay avec l'appareil photos des Manohé. Une course poursuite en taxi d'Hélène plus tard, tout rentre dans l'ordre et la visite commence, donc place aux photos.





Malgré une organisation type parc d'attractions, les bus menant aux chutes proposent des arrêts pour des activités supplémentaires (bateau, "safari"...), la beauté grandiose du site opère. Surtout, les chutes sont habitées par de nombreux Coatis profitant des  pique-niques des visiteurs et des poubelles publiques. Ils représentent certainement pour les locaux l'équivalant du Goëland pour les boulonnais. Léonis reconnait l'animal vu dans les Barbapapas et est content d'apercevoir quelques singes en liberté sauter de branche en branche, des gorilles selon lui.





Les chutes d'Iguaçu sont à la frontière entre le Brésil et l'Argentine et jouxtent le Paraguay. Le lendemain c'est à nouveau lever tôt et journée de visite cette fois-ci côté Argentin après un premier passage de frontière. La rive Argentine, également très aménagée se révèle encore plus spectaculaire et tout aussi riche en faune. Nous verrons les premiers toucans de notre voyage ainsi que des tortues, des poissons-chats, des oiseaux bleus dont on a oublié le nom (Maxime si tu lis...) et plein de papillons. Les balades permettent différents points de vue et notamment une contreplongée sur la principale chute: la gorge du diable. Mais les attractions phares sont évidemment le petit train (il tombera même en panne) les coatis et la glace qui est froide comme le notera Léonis.


Le reste de la semaine s'est déroulé entre nettoyage, cours de mécanique, course et surtout démarches administratives. Le dernier point n'est pas anodin puisqu'il doit nous permettre de circuler librement dans toute l'Amérique du Sud. Pour cela, il nous faut obtenir un acte officiel prouvant que Maxime me prête son véhicule. Les choses se compliquent dés le premier escribano argentin (notaire) qui nous renvoie vers un collègue qui lui même nous renverra vers un autre et ainsi de suite. Au final, un contrôle local des notaires semble les démotiver à nous aider. Côté Brésilien, cela semble plus simple. Un "despatchante" nous fournit en 10 secondes un formulaire que nous signons. Malheureusement, pour l'officialiser, il nous faut nous rendre chez un "fournisseur de tampons" qui nous les accordent sous réserve de trouver deux témoins brésiliens s'engageant à prendre la responsabilité de tous les actes civils et criminels que l'on pourrait commettre... Retour au camping motivés pour aller tenter notre chance auprès d'autres notaires à Posadas à 5 h de car de là. Quand le miracle se produit, Hélène a la bonne idée d'aller présenter notre cas à nos voisins de camping brésiliens (ils ont un bus pour camping-car) qui se révèlent connaitre le "chef du transit de la frontière". Ce chef nous dit qu'il nous suffira de refaire la procédure le lendemain et de l'appeler sur son portable pour régler le problème. Effectivement, après quelques péripéties administratives supplémentaires, notamment ma signature que j'ai du refaire plusieurs fois car elle était incohérente selon le graphologue, on a obtenu de jolis papiers avec plein de tampons colorés. On pouvait fêter çà avec les indiens.


Puis ce sont les adieux et notre première étape s'achevant dans une station service  sous l'orage. Mais la frontière est passée! Au revoir le Brésil, bonjour l'Argentine.

dimanche 1 avril 2012

A nous les lamas! : mode d'emploi

Comme dirait Léonis: "un, deux, tois, patez". Mais ce n'est pas nous qui sommes partis, juste le blog qui est lancé. Nous sommes toujours à Boulogne-sur-Mer et comme ce blog est destiné à raconter notre voyage en Amérique du sud, ce premier message se contentera d'expliquer ce que vous pourrez y lire par la suite. En fait il est surtout conçu pour permettre aux "néo-webmestres-amateurs" que nous sommes de tester les possibilités du blog. Attendez-vous à ne pas y voir un récit littéraire, des photographies d'art, des effets perfectionnés, ni même de possibilités de faire des commentaires. 

Par contre vous y trouverez des nouvelles, des photos de nous et de ce que l'on verra, et quelques explications sur notre parcours. Sur le bandeau de droite, des messages express du type: "nous sommes à 6000 mètres d'altitude, il fait -15°C, le camping car ne démarre plus, tout va bien" et une petite carte de localisation. On essaiera de mettre à jour cet espace aussi souvent que possible. Toujours sur le bandeau de droite, si vous n'avez pas envie de supporter notre prose, vous pourrez visualiser l'intégralité des photos. A l'inverse si vous voulez tout relire, cliquez dans les archives. Enfin si la vie du Camping-car "Hari" vous passionne plus que la notre, allez visiter les pages de ses précédents propriétaires et découvrez au passage ce qu'est un vrai blog.

En bonus, sur les autres pages: le parcours envisagé et le trajet effectivement réalisé. Ce Blog n'est pas référencé donc si vous le lisez c'est que je vous ai transmis l'adresse ou que quelqu'un d'autre la fait. Si vous ne possédez pas notre mail rendez-vous sur la page "contactez-nous". Bien sur, pour ne rien rater de ce blog, abonnez-vous et vous serez alerté par mail des nouveaux messages (vous pouvez aussi tout simplement le demander par mail ou via la page contact).

Histoire de finir sur une photo, ci-dessous notre point de chute (d’atterrissage plutôt): Iguaçu.



Les Chutes d'iguaçu


Bien entendu,si vous voulez contribuer à améliorer ce blog, on est preneur de vos bonnes et mauvaises idées. A bientôt pour la suite: décollage le 19 juillet de Milan.